Extrait interview Peter Doig

Quand Constance Breton lui demande comment il travaille ?

Je ne fais jamais un tableau d'un seul coup. J'aime commencer une toile, puis la mettre de côté, y revenir. Ceci parce qu'il m'arrive d'être bloqué sur une œuvre. J'ai besoin qu'un tableau reste un bon moment dans mon atelier pour le regarder et le modifier régulièrement. En gros, ça ne me prend pas six ans pour peindre une toile, mais cela me prend six ans pour décider comment la terminer!

et aussi :

"Ce qui est amusant, c'est que les tableaux qui sont selon moi les moins aboutis, ennuyeux, voire ridicules, sont souvent ceux qui ont le plus d'impact sur le public."

Et voilà, c'est dit de façon franche et simple.

Actuellement, Exposition à la Fondation Beyeler, à Bâle, où je n'ai pas eu l'occasion d'aller.